Le programme se déroulera cet été dans des circonstances particulières, puisque le Centre peut reprendre ses activités à condition d’observer strictement les règles sanitaires.
Les conditions de participation impliquent le strict respect des mesures barrières, que ce soit pour les pratiques ou les stages.
Voici comment nous nous organiserons.
Pour les lieux cultuels comme Montchardon, les règles fixées par l’État sont les suivantes :
- au moment de son arrivée au Centre, le stagiaire ne devra pas être malade ou présenter des symptômes du virus.
- obligation de maintenir une distance de 1m autour de soi, dans le temple, au réfectoire et lors des déplacements dans le Centre,
- port obligatoire d’un masque de protection de l’entrée du temple jusqu’au moment où l’on est assis, dans le réfectoire jusqu’au moment de manger et dans toutes les autres situations dès qu’il est difficile de maintenir les distances avec autrui,
- lavage des mains au gel hydro-alcoolique à l’entrée et à la sortie du temple et du réfectoire, à chaque fois que l’on accède au self-service et dans toutes les occasions où on doit toucher un objet collectif.
- un membre identifiable de l’administration sera responsable des phases d’entrée et de sortie dans le lieu de prière pour s’assurer du respect des règles.
L’accès au temple sera limité à 70/80 personnes pour respecter les distances sanitaires. Pour les logements, les chambres à plusieurs deviendront des logements individuels, sauf pour les couples ou familles. Le nombre de places en dortoir sera diminué pour espacer les lits. Nous pourrons ainsi loger environ 80 personnes. Le camping sera ouvert, l’implantation des tentes devra suivre les mêmes consignes. Nous disposerons dans tous les lieux où cela est nécessaires des liquides de désinfection.
Nous connaissons déjà toutes et tous ces mesures sanitaires depuis plusieurs mois. Néanmoins, nous avons tendance à nous relâcher du fait de la diminution de l’épidémie. Or à Montchardon, ces contraintes devront impérativement être maintenues tout l’été.
En effet :
- d’une part le non-respect des règles pourrait entraîner la fermeture du Centre et des poursuites judiciaires
- d’autre part nous avons l’obligation morale de nous protéger et protéger autrui d’une maladie potentiellement dangereuse, d’autant plus que nous vivons dans des locaux collectifs.
- Enfin, il est essentiel de protéger Lama Teunsang dont l’immunité est compromise, ce qui le rend extrêmement vulnérable aux infections, ainsi que les personnes du centre sont quotidiennement à son contact pour lui apporter ses repas et pour les soins. Cela implique par ailleurs qu’il ne convient pas de rentrer chez Lama Teunsang pour le saluer. Pour les raisons impérieuses citées ci-dessus, il ne reçoit actuellement que ceux qui s’occupent de sa santé.
Pour toutes ces raisons, nous demandons à toutes les personnes qui viendront cet été de s’engager à respecter les règles sanitaires. Cet engagement prendra la forme officielle d’une case à cocher dans le bulletin d’inscription. Cette formalité inédite est une précaution juridique que le Centre prend au cas où sa responsabilité serait engagée s’il y a un problème, car l’ouverture des activités est sous la responsabilité de l’organisateur. Par ailleurs l’engagement de toutes et tous permettra à chacun de venir au Centre en toute tranquillité.
Si vous ne pouvez ou ne souhaitez pas suivre ces directives, nous vous demandons de ne pas venir au Centre tant que ces règles seront en vigueur. De même évidemment si vous êtes malade ou présentez des symptômes du virus.
En tant que pratiquants bouddhistes, les contraintes du masque, des distances sociales et du lavage fréquent des mains peuvent être intégrées à notre pratique, comme entrainement de chaque instant à la vigilance et support d’attention dans nos actions quotidiennes. C’est aussi une formidable opportunité de pratiquer l’esprit d’éveil, l’attitude altruiste : « je m’engage à faire cet effort, en pensant davantage au bien-être et à la santé d’autrui qu’à mon propre désagrément ». Ce sont les moyens habiles du Dharma appelés « l’intégration des désagréments au chemin ».