Suivre un maitre spirituel – la relation maitre à disciple – Lama Sangpo

Dans le bouddhisme, la transmission de l’enseignement s’effectue de génération en génération depuis le Bouddha, de maître à disciple. La relation d’un enseignant à son élève est donc au cœur même de cette transmission.
Quand on parle de maitre spirituel, cela fait référence à différents types de maître selon l’enseignement ou le domaine étudié.

Pour simplifier, nous pouvons en distinguer deux sortes :
– « L’ami de bien » kalyaṇamitra en sanskrit – géouè shenyen en tibétain et
– le « lama» en tibétain ou gourou en sanskrit.

Cette notion « d’ami de bien » ou kalyaṇamitra est utilisée dans la tradition du Grand Véhicule, le Mahayana. Gampopa explique qu’il est la cause de l’obtention de l’Éveil, « comparable à un guide sur une route inconnue, à une escorte en territoire dangereux et à un passeur qui permet de traverser un grand fleuve. »
Il est l’ami spirituel, le guide, le mentor, celui ou celle qui nous encourage à nous engager dans des directions salutaires et bénéfiques et qui nous aide à rester attentif à la pratique du Dharma dans la vie de tous les jours. Il est l’un des fondements du progrès spirituel. Sans cette personne qui nous aide à cheminer, il est difficile de faire le chemin et de le comprendre.

Le terme « lama » est plus spécifique au Vajrayana où le rôle du maître spirituel, le lama, est fondamental, car il est vu comme la source de toutes les bénédictions. Plus particulièrement, dans la tradition du Mahamoudra, recevoir la bénédiction du lama est considéré comme la condition essentielle pour réaliser la nature de l’esprit. Dans ce contexte, la relation spirituelle basée sur la confiance et la dévotion entre le disciple et le maître permet le cheminement profond qui mène à la réalisation. Elle est la racine de l’influence spirituelle, la bénédiction, sans laquelle la pratique est infructueuse. Pour que la confiance en le maître soit éclairée et fondée, il faut connaître ses qualités, savoir l’examiner et savoir comment s’en remettre à lui.

Quel que soit le contexte, c’est au disciple de choisir son maître. Avant d’effectuer un tel choix, il lui est fortement conseillé de prendre le temps de l’observer et de vérifier s’il ou elle possède les qualités requises.

Néanmoins, au quotidien, dans le contexte tibétain, le terme de lama est souvent utilisé dans ces deux contextes mais il est important d’en connaître les différences.
Lama Sangpo expliquera cette relation de maître à disciple et comment faire quand son maître disparaît, est-ce la fin de la relation ou est-ce que cette relation se perpétue et de quelle manière ?

Frais de session :  10,50€ pour le samedi – 5,25€ pour le dimanche matin

Dimanche après-midi : Commémoration du départ de Lama Teunsang – Rituel d’Amitabha – voir la présentation …